Il y a quelques années, un couple de Français n’a pas survécu au célèbre Alkali Flat trail du Monument national des White Sands. Leur enfant a survécu. Ils étaient malheureusement mal préparés, n’ayant apporté que deux petites bouteilles d’eau avec eux sur le sentier de 8 km (5 miles). Lorsque ce fait divers est sorti, nous étions choqués par l’histoire mais ne pouvions pas nous empêcher de nous demander pourquoi ces gens n’avaient pas eu plus de bon sens. La France est un pays où les compétences de survie en nature des habitants a presque disparu, la majorité de la population vivant dans des villes de taille moyenne et est peu habituée aux formes de climat extrême. Mais prendre assez d’eau dans une randonnée dans le désert ne parait pas sorcier.Lorsque nous sommes arrivés à White Sands, nous avons mieux compris comment il est possible de faire une telle erreur. Huit kilomètres parait peu ; le vent léger donne l’impression qu’il s’agira d’une promenade et on oublie l’hydratation, un peu comme ces gens qui vont à la plage et oublient de mettre de la crème solaire car il y a du vent. L’horizon parait proche et on pourrait croire qu’il est rapide de revenir au point de départ de la randonnée avant même l’avoir commencée.
Les rangers du parc ont mis des panneaux d’avertissement partout, et ils ont bien faits car nous aurions aussi pu nous faire avoir. Il n’y a pas d’eau au point de départ d’Alkali Flat, il faut donc remplir ses gourdes au Centre des visiteurs situé assez loin du départ de la rando.
Randonnée Alkali Flat à White Sands
Nous avons fait la rando en plein hiver, ce qui nous a permis de bénéficier de températures raisonnables. Nous avons bu beaucoup d’eau avant de commencer la rando et avons apporté un peu moins d’un gallon avec nous (3 litres). Cela n’était toujours pas suffisant, le parc recommande au moins deux litres par personne. Nous avons tout bu avant de finir la randonnée et n’avions plus d’eau environ 1.5 km avant de terminer. Nous aurions du en prendre plus, même si nous n’avons pas eu de difficultés particulières. La randonnée consiste en une boucle au milieu du désert.Il est facile de ne pas perdre le sentier en suivant les pas précédent, mais l’aide des marqueurs rouges le long du trail est encore plus utile. Une fois seulement nous ne voyions plus le marqueur mais avons suivi les pas. Un marqueur spécial indique la “fin” du sentier, à la moitié de la boucle environ. Ici, le paysage devient plat, ce qui explique le nom du sentier “Alkali Flat”. Marcher dans le sable est pénible sur les dunes friables, mais assez agréables sur les zones plates où le sable est compact. La majorité du sentier était compact.
Paysages des White Sands
Le sable des White Sands est vraiment blanc, imbattable sauf dans quelques endroits des Caraïbes peut-être. Parfois, on passe des dunes de sable. C’est dans ces moments là qu’on utilise son eau. Même en février, les températures grimpent et l’on est vite fatigué. White Sands est un endroit idéal pour méditer. On entend seulement le vent ! Et peut-être un avion jet ou deux, malheureusement le parc est situé non loin d’une base militaire américaine. Le temps a créé de magnifiques volutes de sable, si fragiles et si pures. Il y a peu de végétation, seulement un peu au creux des dunes. Le paysage n’est que fait de sable blanc en dehors de ces poches de vie. Il n’y a aucune ombre nulle part. Lorsqu’on approche du point “culminant” de la randonnée, on ne voit que du sable au loin pendant encore plusieurs miles. Note : il y a beaucoup de randos plus courtes au White Sands National Monument, parmi lesquelles une promenade de bois pour ceux qui n’aiment pas marcher dans le sable. Il y a aussi des zones d’amusement où les gens s’amusent à descendre les dunes en luge des sables. C’est un parc magnifique avec beaucoup de choses à faire et à voir pendant une journée.
Camper gratuitement à White Sands
Nous avons campé au lac Holloman près de la base aérienne US Air Force. C’est un super coin avec beaucoup de camping cars et voyageurs en van et on peut apercevoir les dunes à l’horizon.