Ce qui se passe quand on visite les Badlands américains

Le Parc National de Badlands (Dakota du Sud) ne ressemble à aucun autre endroit sur la Terre. 

Dans les Badlands, on se lève très, très tôt pour admirer de jolies couleurs.

La Lara Croft ou l’Indiana Jones qui sommeille en nous se réveille.

On voit la route. La vraie route Américaine, pour la première fois.

On crève un pneu après 25 km de route en terre toute cabossée, à la ligne d’arrivée sur le camping. On reçoit de l’aide de tout le monde dans le camping. Puis quand le pneu est changé, un arc-en-ciel apparaît.

On admire des espèces en danger comme le mouflon Canadien (qui n’habite pas qu’au Canada, donc).

Et des espèces en rebond comme le chien de prairie.

On randonne jusqu’à ce que la nuit tombe pour entendre le vrai bruit du silence.

On va prendre un café à 5 cents chez WALL DRUG après avoir vu 500 fois un panneau publicitaire concernant ce centre commercial, dans un rayon de 300 km autour du parc. Et fait un voyage dans le temps avec plein de gens coincés dans les années 70 (grand max).

On reconsidère ses attentes en matières de design de bouteille de vin.

À Badlands (que nous avons ADORÉ), nous avons campé à “sec” à Sage Creek (gratuit mais aucun service, attention à la route qui y mène) ainsi qu’au camping payant de Cedar Pass ($23, mais pour une raison étrange le gentil garçon de la cabine nous a fait payer la moitié seulement, je n’ai pourtant pas l’impression d’avoir l’air retraitée). Il faut impérativement visiter le parc tôt le matin ou le soir, et se reposer ou s’occuper à l’ombre la journée.